Capture d’écran 2014-08-10 à 18.24.06

“Un dagobert entraîne la même élévation de la glycémie

que 28 morceaux de sucre

 

Si vous mangez à midi : un sandwich, une pizza, des frites et même des tartines et que vous avez un travail sédentaire, dans l’après-midi, vous risquez alors de faire un PIC INSULINIQUE!

Capture d’écran 2015-05-06 à 22.47.09

CONSEQUENCES :

  • Fatigue général ou coup de pompe
  • Rage de sucre, alcool, café, cola
  • Maux de tête
  • obésité
  • Hyper émotivité
  • Oppression thoracique
  • Diabète !

J’ai souvent en consultation des patients qui viennent de la part de leur médecin traitant car ils ont découvert un diabète. Beaucoup me disent qu’ils ne comprennent pas comment ils sont devenu diabétiques alors qu’ils ne mangent pas de sucre, viennoiseries, biscuits… MAIS ce qu’ils ne savaient pas, c’est que quand ils mangeaient trop de pain, pâtes, pomme de terre, …ils pouvaient devenir diabétiques ! Il est dommage de leur expliquer ça quand il est trop tard 😉

A RETENIR :

  • Ce n’est pas parce que un aliment n’a pas le goût sucré qu’il ne fait pas fortement augmenter la glycémie !
  • Un sucre complexe (ex: le pain) n’est pas forcément un sucre à faible IG (index glycémique)
  • Pour une personne sédentaire, les féculents en général ne doivent pas être la basse de votre assiette mais un ACCOMPAGNEMENT ! Ex: on évite un plat de pâte (150 gr de pâtes = 15 sucres !!!) mais OK pour un pavé de saumon avec bcp de brocolis et UN PEU de pâtes 🙂
  • Faire une activité physique régulière diminue la résistance à l’insuline.


FAIRE LE BON CHOIX 
:

Portez votre choix sur les aliments complets, plus riches en fibres, bénéfiques pour le transit intestinal et qui permettent également de rassasier plus rapidement ; ils ont, pour la plupart, un faible Indice glycémique. Idéalement, préférez les féculents sans gluten (pouvant être allergisants mais aussi responsables de troubles de l’humeur, digestifs, articulaires…) tels que : le riz, le quinoa, le millet, le sarrasin.

Pensez à réintroduire les légumineuses : lentilles (vertes, corail), haricots mungo, fèves, pois chiches,… car elles ont non seulement un index glycémique bas mais sont aussi riches en fibres et renferment des protéines ainsi que de nombreux micronutriments. Idéalement, faites-les tremper une nuit pour en favoriser la digestion. Astuce : cuire les légumineuses avec un soupçon d’algues (kombu) pour en faciliter la digestion.

Evitez les céréales petit-déjeuner sucrées (IG élevé !) : au miel, au chocolat, et même natures ! Remplacez-les par exemple par un bol de flocons d’avoine, quinoa, sarrasin,… au lait de soja, avoine, amande… agrémenté de fruits frais et oléagineux (amandes, noix…) aromatisé de cannelle.



Aliments à HAUT & FAIBLE  I.G.

Capture d’écran 2014-12-24 à 12.23.02  Capture d’écran 2014-12-24 à 12.13.58



Pour diminuer l’ IG :

  • La quantité de fibres : plus l’aliment est riche en fibres, plus l’index glycémique sera faible. En effet, l’enveloppe fibreuse de la paroi des végétaux agit comme une barrière, ce qui diminue la vitesse à laquelle les enzymes digestives ont accès à l’amidon. L’index glycémique de la farine blanche est donc supérieur à celui des farines complètes, surtout en présence des gros grains.
  • La viscosité des fibres : les fibres solubles sont visqueuses dans l’intestin et ralentissent l’interaction entre l’amidon et les enzymes et réduisent donc l’IG. Les flocons d’avoine et les légumes secs sont riches en fibres solubles, ce qui leur permet d’avoir un faible IG. Les fibres non solubles comme les farines de blé complet n’ont pas cette viscosité, ce qui élève leur IG.
  • La durée de cuisson : plus l’aliment est cuit, plus l’IG augmente. Ainsi l’IG de pâtes al dente est inférieur à celui de pâtes plus cuites.
  • La texture et la taille des particules : plus un aliment est réduit en purée ou liquéfié, plus son IG augmente car plus l’eau et les enzymes pénètrent rapidement plus il est digéré rapidement.
  • La capacité de l’amidon à se gélatiniser : moins l’amidon se gonfle, moins l’IG est élevé et inversement. Ainsi, du pain dense et compact est moins gélatinisé que du pain de mie et a donc un IG inférieur.
  • La proportion de l’amidon en amylose et en amylopectine (les deux composants de l’amidon) : plus l’amidon contient de l’amylopectine, plus il va être facilement digéré, plus l’IG sera élevé et plus le stockage en graisse augmentera. Plus il contient de l’amylose, plus l’IG sera faible. L’élément important est donc le rapport entre amylose et amylopectine de l’amidon présent dans l’aliment. Ainsi, le riz basmati, bien qu’étant blanc, contient beaucoup d’amylose et possède donc un IG modéré. C’est également le cas pour les légumes secs pour lesquels l’IG est faible. Par contre, l’amidon des pommes de terre est plus riche en amylopectine.
  • La présence d’amidon résistant : l’amidon résistant est de l’amidon qui n’est pas digéré dans l’intestin et qui peut donc être considéré comme une fibre. Il est présent naturellement dans les aliments très riches en amylose (donc de faible IG) mais il peut aussi se former par rétrogradation lorsque les aliments riches en amidon sont cuits et ensuite refroidis. C’est le cas pour les salades froides de pâtes, de riz ou de pommes de terre.
  • L’acidité : les acides présents dans les aliments réduisent la vitesse de digestion de l’amidon. C’est la raison pour laquelle l’ajout de vinaigre ou de jus de citron réduit l’IG de l’aliment. De même, le pain au levain a un index glycémique moindre que celui à la levure.
  • La présence de graisses : elle diminue l’IG, raison pour laquelle une tranche de pain non beurrée a un IG supérieur à celui du pain beurré (ce qui ne signifie certainement pas qu’il faille ajouter du gras partout).
  • Le niveau de maturité des fruits et légumes. Une banane bien mûre va voir son amidon se transformer en glucides à très courte chaîne (saccharose, fructose, glucose…), ce qui va faire monter l’index glycémique.


Quels sont les bénéfices d’une alimentation peu glycémiante et peu insulino stimulante ?

  • Un meilleur maintien du poids,
  • Une diminution de la faim : une montée importante et rapide de glycémie donne toujours suite à une chute de glycémie rapide qui va stimuler l’appétit. Le sucre appelle le sucre…,
  • Une meilleure gestion des pulsions alimentaires par une meilleure régulation de l’appétit et un meilleur équilibre de la sérotonine (neurotransmetteur à effet satiétogène pour les glucides),
  • Plus d’énergie : des chutes rapides de glycémie sont synonymes de coups de pompe,
  • Une meilleure santé : l’insuline en excès favorise les maladies cardiovasculaires, le diabète, les cancers et toutes les pathologies inflammatoires,
  • Une meilleure attention et concentration.

 

Pierre Van vlodorp