La vitesse de raccourcissement des télomères
A chaque division d’une cellule une partie non codante des gènes qui sert de capuchon aux chromosomes, se raccourcit. Elle ne peut pas être restaurée par les systèmes classiques de réparation de l’ADN, mais par une enzyme spéciale, la télomérase.
la télomèrase, découverte par Elisabeth Blackburn, de l’Université de Californie à San Francisco (qui a été récompensée pour cela par un Prix Nobel de Médecine en 2009), permet de restaurer la longueur des télomères. |
Lorsque les télomères sont trop courts, la cellule passe en quiescence/sénescence, ne se divise plus ou meurt.
La longévité de différentes espèces de mammifères et d’oiseaux est corrélée à la vitesse de raccourcissement de ces télomères.
Quels sont les risques associés au raccourcissement des télomères ?
Des études ont montré que des télomères courts sont associés à :
- une réduction de l’espérance de vie
- un risque plus élevé de surpoids et de diabète un risque plus élevé de pathologies cardiovasculaires
- un risque plus élevé de cancers
- un risque augmenté de maladies auto-immunes
- un risque augmenté de maladie d’Alzheimer
- d’arthrose/ostéoporose
- de mortalité générale, cardiovasculaire et par infections très augmentée.
La longueur des télomères et/ou l’activité de la télomérase baisse avec :
- l’âge
- le tabac
- la pollution
- le stress oxydatif
- les apports faibles en antioxydants
- l’inflammation
- la sédentarité
- la consommation de plus de calories
- le surpoids
- le diabète
- le stress psychologique
- la carence en vitamine D
La nutrithérapie propose un programme global d’optimisation de l’alimentation moins inflammatoire, plus riche en antioxydants, polyphénols et oméga 3 et de gestion du stress qui peut significativement augmenter l’activité de la télomérase, l’enzyme qui rallonge les télomères et donc l’espérance de vie 🙂 |